
Henri Yeru
Biographie de l'artiste
Le travail d’Henri Yéru offre diverses dimensions: inscription de la démarche dans un questionnement de la civilisation, dimension monumentale même dans les petits formats, lien avec l’écriture que ce soit la graphie de la lettre ou la littérature, palette du noir et blanc aux couleurs les plus vibrantes, dimension pulsionnelle même dans les toiles les plus « abstraites », invariants et étonnante diversité, audace du geste pictural.
« Le bâti de l’être »
La liberté est la condition de cette dynamique, « la liberté, toutes les libertés, d’aimer, de penser, de créer ». Liberté qui est au cœur de l’œuvre. Qu’elles soient en noir et blanc ou en couleur, elles témoignent de l’engagement du peintre à traduire plastiquement ce qui fait le « bâti de l’être ». Si bien sûr elles s’offrent à notre regard, elles sont d’une autre dimension que visuelle, elles s’inscrivent dans un espace qui est celui de « notre être corporel/psychique
La référence au nombre d’or y canalise un mouvement pulsionnel toujours présent, même dans les œuvres les plus architecturées et les plus apparemment statiques.
Claire Colombier- (Extraits de la préface du catalogue du Musée d’Art de Toulon)
Henri Yéru est né à Paris en 1948 où il suit une formation aux Beaux-Arts.
Très vite, il est sollicité par de nombreuses galeries et musées en Europe.
Il représente la France à la Biennale de Venise en 1980.
En 2003, il s’installe à Toulon où, il vit et travaille encore actuellement.
A noter, entre autres, des expositions personnelles au Musée de Montpellier, au Musée de Dunkerque, au Musée de Tourcoing, au Centre Georges Pompidou et très récemment au Musée de Toulon, mais aussi à la galerie La Hune Brenner à Paris, la galerie Marie Demange à Bruxelles, la galerie Jacques Matarasso à Nice.
En 2009, à L’Isle sur La Sorgue, il imagine l’exposition Gestécrit, mise en espace de la poésie de René Char.
« La juxataposition de l’œuvre écrite et de l’œuvre plastique permet d’aborder l’une et l’autre de manière propice à la contemplation et à la réflexion en élargissant le champ imaginaire » (Marie Claude Char)